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Je ne me doutais pas que le jour où je poserais le pied aux îles canaries, sur l’île de Gran Canaria, ce serait une révélation pour moi. Arrivant directement de mon pays normand et pour ainsi dire, n’ayant quasiment jamais quitté ces terres, me voilà parti pour tout une ribambelle d’aventures et de sensations tant rafraîchissantes qu’épicées. Ne parlant que très peu espagnol, je me suis intégré, j’imagine comme beaucoup dans ce cas là, à l’aide de geste, de mots plus ou moins hachés et de sourires. Avant de vous présenter et de vous parler de mon petit bout de vie au cœur des sept glorieuses, une petite introduction s’impose.
Un voyage multicolore
Sur le globe, quand votre doigt arrive au sud marocain, à peine plus bas qu’Agadir, dirigez-vous vers l’ouest, dans les eaux tumultueuses de l’océan Atlantique. Là, à tout juste un ongle des larges côtes africaines, arrêtez-vous et préparez-vous à accoster dans un univers de roches volcaniques, accompagné d’une végétation endémique aux mille et une couleurs pastelles.
Las Palmas de Gran Canaria et Santa Cruz de Tenerife : Deux régions à parts
Les premières îles que votre doigt foulera, seront Lanzarote et Fuerteventura, étant les plus proches du Maroc, elles sont aussi les plus arides. Vous y découvrirez des terres volcaniques à perte de vue ainsi que l’élégante « montagne du feu » de la Lanzarote.
Vous longerez les magnifiques plages blanches et ventées de la chaleureuse Fuerteventura. Un peu plus loin, vous rencontrez ma terre d’adoption, même si ce ne fut que pour un temps, la belle, l’élégante, l’accueillante, la … Gran Canaria. Ces trois îles forment la communauté autonome de Las Palmas de Gran Canaria.
Plus à l’ouest, préparez-vous à aborder l’imposante Tenerife, avec sa gigantesque montagne volcanique : el Teide, qui est, soit dit en passant, la montagne la plus haute d’Espagne, avec ses 3718 mètres d’altitude. Au delà de ses côtes, vous irez à la rencontre des attirantes îles de La Gomera, La Palma et El Hierro. A mon grand regret, je n’ai pas encore eu l’occasion de faire plus ample connaissance avec ces îles de rêve.
Les connaissant de nom, mais aussi de réputation, la Gomera est reconnue pour « El Silbo Gomero », inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Celui-ci est un moyen communicationnel basé sur le sifflement, une petite contribution de leur langue d’origine berbère.
Il est essentiel, de poser juste un petit mot sur l’île de La Palma, qui accueil en son sein le plus grand télescope du monde, installé à 2396 mètres d’altitude, profitant d’un ciel dégagé, sans une once de pollution lumineuse. Quand à El Hierro ou « l’île de fer », la capricieuse, elle est renommée pour son petit caractère, qui provoque de temps à autre, une activité sismique, dont la dernière date du 16 juillet 2011. A elles quatre, ces îles constituent la communauté autonome de Santa Cruz de Tenerife.
Gran Canaria : une terre d’adoption à vous faire chavirer
Mes premiers pas en tant que « canarien », accoutumé au froid et à la douce pluie normande, furent accompagnés par des sensations de bienvenu, plus que chaleureuses. Mon initiation nocturne dans la capitale de Las palmas fut mémorable. Sans le savoir, mes premiers mots allaient guider mes aventures vers des péripéties linguistiques en tout genre pour se terminer par le grand plaisir de pouvoir parler et comprendre cette langue chère à mon cœur.
Trêve de sentimentalité ! Et entrons dans le vif du sujet…
Il me faut vous parler de l’accoutumance, sans précédent, à la gastronomie canarienne, à consommer sans modération, si le risque de prendre quelques kilos ne vous effraie pas. Sur toutes les terrasses, les tables sont ornées de tapas et de multiples plats colorés, mais avant tout délicieux. Entre les richesses que peuvent apporter l’océan, vous pourrez stimuler vos papilles en goûtant ces merveilleux produits marins.
Les succulentes « papas arrugadas » accompagnées de leur sauce poivron, ail et huile d’olive : « el mojo », vous donneront même l’envie d’en consommer au p’tit déj, en tout cas moi je l’ai fait : à faire rougir un breton !
Nous pourrions parler pendant des heures de toutes les variétés culinaires existantes aux Canaries, sans pour autant en connaître réellement chaque goût authentique. La viande grillé de chevreaux, les soupes aux mille et un ingrédients auxquelles, on ajoute une bonne cuillerée à soupe de « gofio » (une sorte de farine à base de maïs), et j’en passe… à vous faire frémir d’extase !
Sans parler des magnifiques vignes poussant dans la roche volcanique, qui offrent une qualité de vin et surtout un goût plus qu’original, que je n’avais jamais eu l’occasion de déguster jusqu’à lors.
Pour le petit côté culturel, il ne faut surtout pas oublier de citer les fabuleuses « romerias » (les fêtes traditionnelles), qui procurent toute l’année, un esprit de fête dans chaque village de ces merveilleuses îles. Ces événements, se concrétisent lors de la célébration du saint patron ou patronne de ces villages. Sans pour autant avoir une connotation religieuse, les romerias apportent un esprit de fête et chaleureux où tout le monde est convié.
Donc, je ne peux que vous conseiller de profiter de cette gastronomie, de ces paysages atypiques, de ces plages allant d’une blancheur immaculée, jusqu’au noir pailleté de la roche volcanique, sans oublier les romerias qui ponctueront votre voyage de sourires, de chaleur et d’Allegria…
Et pour finir sur une touche de soleil et de farniente, une petite photo d’une plage de la Graciosa, une île à proximité de Lanzarote :
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